Changements climatiques Mines

L’invention qui change l’air en eau potable

Beth Koigi, jeune entrepreneuse originaire du Kenya, a imaginé et conçu un système capable de transformer l’humidité de l’air en eau potable grâce à des générateurs alimentés par des panneaux solaires. Désormais, si vous avez de l’air, vous pourrez avoir de l’eau à boire.

« Il y a six fois plus d’eau dans l’air que dans toutes les rivières de la planète
». Tout part de ce constat remarquable que fait la jeune surdouée noire qui,
pendant longtemps, a été hantée par le désir de capturer l’humidité ambiante et de la transformer en eau potable. Son innovation est désignée « Majik Water ». Elle vient en réponse aux problèmes d’eau dans sa communauté. Chaque époque à ses acquis et ses défis. L’un ne va sans l’autre. En ce siècle encore, l’accès à l’eau reste à l’échelle globale l’un des plus grands challenges à adresser. L’Organisation des nations unies estime que plus de 1,2 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à de l’eau potable à travers le monde. D’ici 2025, ce sont près de 1,8 milliard de
personnes qui pourraient souffrir de ce manque. C’est motivée par l’idée de barrer la voie à cette fatalité qui s’annonce que Beth Koigi, a eu le réflexe salutaire digne d’une génie d’imaginer un système doté d’un dispositif capable de transformer l’humidité de l’air en eau potable. « Majik Wate » r utilise des matériaux hydrophiles et déshydratants tels que du gel de silice pour capturer l’eau qui se trouve dans l’air. Le gel est ensuite chauffé
à l’aide d’énergie solaire récoltée par des panneaux photovoltaïques afin de libérer de la vapeur d’eau. Cette dernière est alors condensée et filtrée en utilisant du charbon actif. Un premier prototype a été testé dans un centre de la NASA en Californie où le taux d’humidité atteint les 58%, soit un taux similaire à celui rencontré au Kenya. Selon ses conceptrices, l’invention
est actuellement capable de générer 10 litres d’eau filtrée par jour, pour un coût William Tadum Tadum BioUrban 2.0 libère autant d’oxygène que 368 arbres. très réduit et sans avoir besoin d’être relié au réseau électrique.
Elle espère maintenant pouvoir développer la technologie permettant d’atteindre un rendement de 100 litres par jour, pour un coût de moins de 10 centimes pour 10 litres. Le projet « Majik Water » vient en effet d’être récompensé par le prix EDF Pulse Africa et figure parmi les finalistes du prix Afrique de la Royal Academy of Engineering. L’appellation « Majik » est tirée du swahili « maji » qui signifie « eau » et « kuna » qui veut dire « récolte ». Majik Water voit le jour après la rencontre entre Beth Koigi, Anastasia Kaschenko, scientifique américaine et Clare Sewell, économiste
britannique.

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